Chaque dimanche de septembre à juin, une centaine de catholique migrants (originaires en majorité du continent Africain) et expatriés (Français, Belges et Suisses), se réunissent à 11 heures 30, autour du P. Culat, pour célébrer l’eucharistie, dans l’église du Saint sacrement, située dans le quartier de Nørrebro cœur de la ville de Copenhague.

Particulièrement bien intégrée dans le tissu chrétien local, au sein d’un conseil paroissial réunissant les communautés danoises, anglophones et francophones, la CCF de Copenhague propose en outre un parcours catéchétique au sein même du lycée français Prins Henrik (le mari français de la reine Margrethe II : Henri Laborde de Montpezat) et diverses activités culturelles et spirituelles.

Il y a environ 2000 français inscrits au consulat de Copenhague mais beaucoup de jeunes français, en particulier les étudiants, assez nombreux, ne s’inscrivent pas forcément. Donc il faut bien sûr majorer ce chiffre en tenant aussi compte des africains et des autres francophones (belges, suisses etc.).  Voir le site de l’ambassade de France.

La communauté catholique francophone

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Elle se rassemble pour la messe dominicale dans une paroisse danoise, l’église du Saint Sacrement (Sakramentskirken) située dans le quartier de Norrebro. L’église du Saint Sacrement accueille 3 communautés linguistiques : les Danois, les anglophones et les francophones. Il y a environ 100 personnes qui fréquentent la messe du dimanche. La majorité de la communauté est constituée par des expatriés français pour raison professionnelle ce qui implique un renouvellement fréquent des membres. Les africains représentent un groupe important. Nous avons quelques belges et suisses, mais cela reste minoritaire. Les couples franco-danois, peu nombreux, permettent d’assurer dans le temps la continuité de la vie de la communauté.

 

 

 

L’animation liturgique des messes du dimanche est assurée en alternance par les Français et les Africains qui ont constitué en 2010 une chorale copenhague-choraleavec divers instruments de musique. Pour certains temps forts de l’année (marché aux puces de Caritas, fête de saint Martin, Noël et Semaine Sainte, pèlerinage à Asebakken etc.) nous nous retrouvons avec les Danois. Lorsqu’il s’agit d’offices liturgiques une place est donnée au français à l’intérieur d’une célébration en danois. Il existe aussi un conseil paroissial intégrant en son sein les trois communautés linguistiques de la paroisse pour coordonner les activités communes et organiser la participation financière des anglophones et des francophones aux frais d’entretien, de chauffage etc. de l’église. La communauté francophone a aussi son propre conseil paroissial qui se réunit environ 3 fois par an.

Depuis mon arrivée en septembre 2010 nous avons la chance de pouvoir assurer le catéchisme (deux groupes) et l’aumônerie (lorsqu’elle existe, ce qui n’est pas le cas chaque année) dans les locaux du lycée français Prins Henrik (le mari français de la reine Margrethe II : Henri Laborde de Montpezat). La direction du lycée met à notre disposition des salles pour les enfants volontaires après les cours. C’est un avantage considérable car certaines familles habitent loin de Copenhague, parfois à plus de 30 kilomètres, et il serait donc difficile pour elles de venir à une catéchèse en dehors du temps scolaire à la paroisse. Paroisse qui n’est pas géographique pour les francophones mais lieu de rassemblement : Très peu de paroissiens habitent en fait le quartier de Norrebro, la plupart viennent de Frederiksberg (là où se trouve le lycée français), de Hellerup, d’Osterbro etc.

Je propose aussi régulièrement des formations pour les adultes dans le genre école de la foi traitant de thèmes divers comme la liturgie, le concile Vatican II, la doctrine sociale de l’Eglise. Les membres de la communauté ont du mal à se motiver pour revenir à la paroisse en dehors de la messe du dimanche mais grâce à quelques Danois francophones j’ai pu tout de même maintenir ces temps de formation. Nous avons vécu aussi des sorties culturelles en ville le dimanche après-midi dans des musées ou à l’extérieur. En janvier dernier nous avons accueilli un groupe de 30 pèlerins du diocèse d’Amiens venus célébrer avec les Danois la fête de saint Anschaire (Ansgar en danois), le moine parti de Corbie, près d’Amiens, pour évangéliser les pays nordiques.

Pour le partage des informations nous avons une mailing liste et le site Internet de la communauté :

Les paroissiens qui le désirent peuvent aussi relire les homélies qui sont données le dimanche.

Pour localiser l’église du Saint Sacrement à Copenhague : cliquer ici

De septembre en juin, sauf exceptions, la messe du dimanche est célébrée en français à 11h30.

Autres responsabilités.
Depuis mon arrivée au poste d’aumônier de la communauté le diocèse m’a confié d’autres responsabilités : la communauté italienne qui a sa messe le samedi soir, le groupe des étudiants internationaux, les messes en anglais pour les sœurs de Mère Teresa et de temps en temps la célébration de messes en danois. A la rentrée je me suis inscrit à un cours d’initiation au suédois.

copenhague-marathonJ’utilise mon temps libre à courir (j’ai fait mon premier marathon à Copenhague) et à écrire des livres. Après l’âge du Metal (consacré à la culture Metal) écrit avant mon arrivée au Danemark, j’ai pu écrire avec Nicolas Bénard un livre consacré au groupe de Metal suédois Opeth (éditions Camion Blanc) :

Je devrais terminer avant la fin de l’année un nouveau livre, coécrit avec N. Bénard, consacré à un autre groupe de Metal suédois Katatonia.
Enfin un livre intitulé Méditations bibliques sur les animaux devrait voir le jour d’ici le mois de décembre.

P. Robert CULAT, aumônier de la CCF de Copenhague

Historique de la communauté.

P. Pierre Jeannequin

Pour en savoir plus, lire l’Historique de la communauté catholique francophone de Copenhague créée en 1956. Le P. Pierre Jeannequin, qui a été aumônier de la CCF entre 1987 et 1989, en a écrit le récit avec l’aide de quelques laïcs.